Ce majestueux gallinacée est un animal fascinant qui a, de tout temps et dans le monde entier, fait l’objet de tous les regards. Le coq est un porte-bonheur. Il fut d’ailleurs victime de sacrifices utilisant le sang de coq pour conjurer le mauvais sort. De plus, il est utilisé dans l’art divinatoire dans le monde entier. Le coq est également un combattant redoutable, il est le maître incontesté des gallodromes. Il n’abandonne aucun combat, la pugnacité et le courage le caractérisent. Il fut d’ailleurs le symbole de la bravoure et du courage des soldats.
Le coq est aussi et avant tout un animal solaire. Son chant annonce le lever de l’astre du jour. Il rythme la vie à la campagne. Symbole du peuple, il fut d’ailleurs utilisé à la Révolution, associé au drapeau tricolore.
Placé sur le clocher des églises, il est le symbole de la résurrection. Il est le premier à voir le soleil se lever et le dernier à le voir se coucher. Dans la religion chrétienne, le coq est très présent. Il n’est pas sans rappeler le reniement de Pierre, par « trois fois avant le chant du coq ».
La France a depuis longtemps un rapport privilégié avec cet animal. A l’origine de ce lien entre la France et le symbole du coq se trouve une simple homonymie. En latin, « Gallus » signifie, à la fois, Gaulois et coq. Cette image fut utilisée en dérision pour désigner le peuple français. Pour autant le coq n’a jamais été l’emblème officiel du Pays. Napoléon refusa de l’utiliser pour symboliser l’Empire, lui préférant l’aigle. En 1830, une ordonnance le fait figurer à la pointe des drapeaux de la Garde Nationale. De nos jours, il est, le plus souvent, utilisé comme le symbole de la patrie française, notamment dans les rencontres sportives.